FIL D'ACTUALITE


2013 / 2014 SILURES

 

AFIN DE SUIVRE L'ACTUALITE ASSEZ RECENTE, JE PARTAGE MON FIL D'ACTIVITE EN DEUX PARTIES:

1) LE SILURE
2) JEAN CLAUDE TANZILLI ET MOI

JE COMMENCE PAR LE SILURE....


Pêche L’attaque du silure s’explique

 

le 26/07/2013

Pour Sébastien François, spécialiste du silure, l’attaque du poisson sur l’adolescente peut se comprendre. Photo DR

Le 15 mars, une adolescente était attaquée par un silure lors d’une baignade dans le Doubs, à Baverans (39). Mais pour Sébastien François, spécialiste du poisson, pas de quoi s’inquiéter. Au contraire.

Partager

Envoyer à un ami
Une belle frayeur, un gros bobo, mais en aucun cas une attaque dangereuse. Pour Sébastien François, qui pêche et étudie le silure depuis 20 ans, l’attaque de l’imposant poisson sur la jeune fille dans le Doubs a ses explications. « Lorsque l’eau des rivières atteint les 20°, les silures rentrent en période de fraie, c’est-à-dire de reproduction, explique le guide de pêche. Il construit alors une sorte de nid, qu’il protège des prédateurs de la rivière ». Cette période, la seule pendant laquelle le carnassier devient agressif, intervient généralement au mois de juin. Mais le Doubs, plus froid que la Saône ou la Seille, obtient cette température un peu plus tard.

Un accident évitable ?

Au final, l’adolescente a simplement « posé le pied au mauvais endroit au mauvais moment ». Pourtant, le spécialiste avoue qu’il est étrange d’avoir « un nid de silure dans un endroit découvert, en bordure. Généralement ces poissons les installent vers des racines d’arbres ». Mais la jeune fille aurait-elle pu voir le nid ? « C’est possible. C’est une zone propre, nettoyé de la vase. » De plus, le Doubs est une rivière où le silure commence doucement à proliférer, et où les plus gros sujets ne dépassent pas les deux mètres.
Enfin, « les silures ne chassent principalement que la nuit. Il faut donc arrêter de dire que ce poisson peut atteindre trois mètres ou avaler les petits enfants ou les chiens, c’est faux. Ils ne se nourrissent que de brème ou de poissons morts ».

Une mauvaise image

Pour l’adolescente une sacrée peur, pour le poisson l’intention de protéger son nid, mais pour Sébastien François, c’est surtout un mauvais coup de pub. « Le silure a déjà une mauvaise réputation. Certains pêcheurs le présentent comme nocif pour son habitat, regrette le guide pêcheur. Il faut arrêter le délit de sale gueule. »
 


*************

Le silure est-il vraiment le monstre de la Dordogne ?

 

VIDEOS -  L'étude lancée par Epidor sur la rivière Dordogne en 2012 livre ses premiers enseignements. Le géant d'eau douce, capable de "chasser" le pigeon, ne serait pourtant pas le nuisible que l'on croit
 
Oui, le silure est capable de sortir de l'eau pour s'attaquer à un pigeon, comme le montre ce reportage
 
 


 
Pauvre silure. Il promène une sale réputation. Son physique peu engageant, avec sa grande bouche de carnassier et ses mensurations XXL (comme ce spécimen pris dernièrement à Gardonne, en Dordogne), ne l'aide guère. Les nombreuses anecdotes qui pullulent, notamment sur Internet, entre attaques de caniches et consommation de pigeons (voir la vidéo ci-dessus), ne sont pas plus convaincantes pour glisser un orteil dans "ses" eaux. Mais, en fait, que sait-on vraiment de celui que certains n'ont pas hésité à surnommer le "requin d'eau douce" ? C'est pour justement en finir avec les préjugés et prendre un peu de recul qu'Épidor, l'établissement public territorial du bassin de la Dordogne, a lancé une grande étude sur le silure de la rivière Espérance (1) en 2012, notamment avec la fédération de pêche et l'Association interdépartementale des pêcheurs professionnels en eau douce du bassin de la Garonne.
  • Un bras dans son estomac
"Deux ans de plus d'étude sont nécessaires", prévient Pascal Verdeyroux, le "Monsieur Silure" d'Epidor. Mais si la démarche n'en est qu'à mi-parcours, elle permet déjà de tordre le cou à quelques a priori. Oui, le silure est un champion de l'adaptation au milieu. Mais il ne dévore pas toute la faune sur son passage. 78 % des individus identifiés avaient carrément l'estomac vide au moment de leur capture. "On pense qu'il ne mange pas souvent. Par contre, ses prises sont variées. Cet opportuniste ne se concentre pas sur une seule ressource, il consomme pratiquement de toutes les espèces présentes dans la Dordogne." Mais comment fait-on pour analyser les menus du géant ? Âmes sensibles, s'abstenir : le pêcheur plonge carrément le bras dans la gorge de la bête pour fouiller son estomac.
Car tous ces silures capturés, mesurés, pesés dans la mesure du possible et bagués, dans le cadre de l'étude d'Epidor, ont la vie sauve : ils repartent ensuite frayer dans les eaux de la Dordogne. Aloïs Marcelaud, technicien de la fédération qui participe lors de ses loisirs aux relevés, comme une quinzaine de bénévoles et trois pêcheurs professionnels, confirme : "Oui, ça arrive de voir des silures abandonnés, morts, sur les berges des rivières. Certains les tuent pour tuer. D'autres parce qu'ils sont persuadés qu'ils sont nuisibles."
  • À la vapeur, en matelote
Nuisible ? Officiellement, le silure ne l'est pas, même si certains pêcheurs militent pour son classement. Peut-être une partie de ceux qui s'en prenaient au sandre il y a quelques années. Cet autre carnassier a aussi promené une mauvaise réputation. Maintenant, les mêmes montent au créneau pour le défendre en montrant du doigt le silure qui le croquerait… À la fédération, le discours est clair : "Tuer un poisson, ce n'est pas la philosophie de la pêche, à part si c'est pour le manger."
Justement, si on le goûtait, ce fameux silure ? "Sa chair se travaille bien, il n'a pas d'arête, on peut le cuisiner à la vapeur ou en matelote, par exemple", défend Pascal Verdeyroux. Dans le cadre de son étude, il a confié quelques pièces à des cuisiniers. Les tests se sont avérés plutôt concluants. Un argument qui pourrait peut-être rendre l'animal plus séduisant.

(1) Le silure, introduit à la fin des années 1980 par des pêcheurs qui voulaient s'offrir des séances "sportives", est complètement installé sur toute la partie périgourdine de la Dordogne. On trouve aussi des individus, plus petits, dans l'Isle, la Dronne et la Vézère.
Le silure en chiffres
600. C’est le nombre de silures qui ont été bagués ou équipés d’une puce depuis le lancement de l’étude sur la Dordogne, en 2012. 30 d’entre eux sont suivis par radioémetteur.

2,55. C’est, en mètres, la taille du plus grand silure pris dans le Sud-Ouest. C’était à Monheurt, en Lot-et-Garonne, en septembre 2013. Le plus gros silure pêché en France, dans le Rhône, mesurait 2,56 m pour 110 kilos (vidéo ci-dessous). Loin des 5 mètres et 300 kilos attribués à un individu pris dans l’ex-Union soviétique, dans les années 1950. Mais ce record-là reste sujet à caution.


20. C’est en années l’espérance de vie moyenne d’un silure. Il existe 16 espèces. La plus connue est le silure glane, que l’on trouve justement dans la Dordogne.
 
******************
 
 

05 fév 2014

Un silure de 98 kilos pêché dans la Garonne

 
Un silure de 98 kilos a été récemment pêché dans la Garonne à Fauillet (Lot-et-Garonne). Pas un record, mais presque.
 
L’impressionnante bête a été attrapée la semaine dernière au leurre par Thierry Nicaud, un pêcheur amateur.
Mesuré à 2,52m, ce silure péché dans la Garonne, pesait 98 kilos. Malgré son poids impressionnant, cet énorme spécimen n’est pas le plus gros ferré dans les eaux françaises.
Le record officiel est détenu depuis 2011 par Jérémy Lorton, auteur d’une prise de 2m 56 pour 110 kilos. Le silure est le plus gros poisson d’eau douce répertorié en France.
 
Vidéo : le record de Jérémy Lorton.






***************

 


 
teaser  eclectiques silures forum de montlucon fevrier 2014

 
Teaser l’annee du silure forum de montlucon 2014
 
 
unicat 2014 retro
 


 
 
 



Créer un site
Créer un site