4EME RECIT DE BIDOUPECHE


Stage peche tanzilli de bidoupeche
En Novembre 2011, nous nous sommes rendus, Philippe, Christophe, Sylvain et moi-même à un stage « PÊCHE AU SANDRE » avec un guide de pêche renommé, Jean-Claude TANZILLI
 


Fin 2010, nous avions prévu une nouvelle virée chez notre guide spirituel, Jean-Claude TANZILLI, à Lyon. Jean-Claude est un être à part.  Bien entendu, il ne fait pas l'unanimité, comme toute personne qui a acquis une certaine célébrité mais pour qui veut se pencher un peu plus sur l'homme que sur ce qu'il représente, cet homme mérite d'être reconnu à sa juste valeur.  Si la pêche est ce qu'elle est devenue c'est aussi grâce à des hommes comme lui, des passionnés hors normes qui ont voué leur vie à la pêche et à la transmission du savoir. C'est en tout cas comme ça que nous le voyons et pour  ça que le simple fait de prévoir un séjour en sa présence déclenche en nous, cette infime dose orgasmique que nous prenons ltant de plaisir à éprouver.

Cela faisait donc un peu moins d'un que Philippe, Tof, Sylvain et moi-même attendions ce moment, pendant lequel, au delà du plaisir de pêcher, nous allions pouvoir mener cette deuxième manche dans des conditions très particulières..  2 jours, dans un milieu tellement différent du nôtre, menés sur les bons postes par un professionnel qui connait chaque recoin de la Saône et du Rhône.

Nous avions prévu notre séjour les 2 et 3 novembre, mais l'annonce des conditions météo du 3 a fait naître en Philippe un sérieux doute sur notre capacité, ce jour là, à lutter contre les éléments. Branle bas le combat  pour changer notre fusil d'épaule, appeler le guide, changer les réservations d'hôtel, etc... à 18h le dimanche, c'est acté, nous partirons le lundi 31 après le travail.

31 Octobre 18h30, Tof et Sylvain nous récupèrent et nous partons pour Lyon. Arrivée 00h15 pour un dodo court, mais que nous espérons efficace.
 
 
 

1ère JOURNEE

1er novembre 07h00, nous attendons Jean-Claude, fatigués mais tellement émoustillés que rien ne pourrait nous empêcher d'être en forme. Il arrive, les frères font connaissance avec celui qui, jusqu'à ce jour, n'était qu'une image gravée sur les bandes magnétiques de leurs cassettes vidéo. Il suffit de regarder leurs yeux pour comprendre que deux enfants viennent de voir leur rêve se réaliser. C'est beau et émouvant à voir.

Café, croissants et on est partis.

La météo est plutôt favorable mais du vent est annoncé. Après mise à l'eau du bateau, et quelques centaines de mètres au ralenti, histoire de faire chauffer les 115 chevaux en furie du moteur, Jean-Claude pousse la manette des gaz. Les sensations sont déstabilisantes tant elles sont à l'opposé de ce que nous connaissons habituellement avec nos petits 4 chevaux.

Arrivés sur le premier poste, les premiers poissons apparaissent. Philippe commence, et je le suis de prêt avec un joli sandre de 54cm

Plus tard, Philippe tombe nez à nez avec un silure d'1m72 (Voir vidéo) qui lui fait dépasser son record de 12cm.

Nous parcourons les postes à vive allure, pas plus de 10 minutes par poste, jusqu'à trouver le bon. Nous croisons quelques petits sandres, perches et brochets, J'en loupe d'ailleurs 1 d'environ 60 au moment de le prendre en main.

C'est l'heure du repas. Comme à son habitude, Jean-Claude apporte tout ce qu'il faut, sans oublier d'y adjoindre la qualité et la quantité nécessaires à 5 estomacs vides ou presque. Etre là, sur les bords de Saône, en plein soleil, au milieu des promeneurs, curieux de voir ces pêcheurs et cette belle embarcation amarrée devant eux, c'est du pur plaisir.

1 heure plus tard nous reprenons la pêche mais rien de transcendant, le vent s'est levé, la pêche est compliquée et les poissons peu mordeurs. Tout d'un coup un touche. Un joli petit silure vient s'inscrire au tableau.

Un peu plus tard, derrière une pile de pont, l'écho sondeur fait apparaître un rassemblement de petits poissons, qui pour nous, pêcheurs de carnassiers, est le signe de la présence de carnassiers aux alentours et effectivement, je sors très vite mon épingle du jeu en faisant 2 sandres de 63 et 64cm

Il est tard, nous devons partir. Fin de la 1ère journée.

Pour fêter ça, Jean-Claude nous fait l'honneur de manger avec nous au restaurant. Pour l'occasion Norbert, un ami de Philippe que j'avais rencontré en 2009 lors d'un séjour de pêche à la truite, et qui habite dans le coin, nous rejoint pour le plus grand plaisir de Philippe mais aussi du mien. J'avais gardé un excellent souvenir de cette semaine passée en sa présence.

2ème JOURNEE

02 Novembre 07h00. Dernier rendez-vous matinal. Le vent n'est pas encore levé mais il ne saurait tarder. Il faut donc très rapidement rejoindre une très grande fosse du Rhône dans laquelle les carnassiers sont nombreux mais que le vent empêche d'exploiter lorsqu'il est trop violent. Arrivé à la mise à l'eau, un voiture est déjà là mais sans remorque. Bizarre... la buée qui opacifie les vitres nous laisse penser que l'activité y a été intense. Hommes que nous sommes, nous ne pouvons pas imaginer que le chauffeur s'est adonné à un jogging dans la voiture :-). D'ailleurs comment faire un jogging avec le pantalon sur les chevilles et une jeune femme à ses côtés

Au passage nous exploitons une sortie de rivière qui constitue généralement un poste de choix. J'ouvre le bal très rapidement avec un sandre puis je continue avec une perche.

Les autres font de même puis direction la fosse. Comme prévu les petits poissons blancs sont regroupés. Les carnassiers sont donc forcément autour.

Les prises y ont été très nombreuses mais je laisse le soin à chaque pêcheur de les exposer. Les prises figurent de toute façon dans le film récapitulatif.

Le vent se lève et devient violent, nous stoppons donc la pêche sur cette zone pour nous restaurer.

Retour sur la Saône qui nous offre, pendant ces épisodes venteux quelques zones plus calmes. Malheureusement, les prises deviennent rares malgré nos nombreuses recherches; Nous finissons donc la journée sur le même poste que la veille et les poissons sont à nouveaux présents mais en faible nombre malgré tout.

16h45, la fin de pêche a sonné.

18h00, il est temps de se dire au revoir, comme à chaque fois avec le coeur serré, ne sachant pas s'il s'agit d'un "Au revoir à la prochaine" ou d'un "Adieu"...  Soyons optimiste et penchons pour la première solution.

Et maintenant l'anecdote qui m'a coûté un fou-rire et une bonne montée de chaleur à la tête.
Pour éviter Lyon, nous décidons de partir dans une autre direction, censée nous faire gagner du temps. Nous arrivons rapidement sur un bouchon que nous décidons de contourner sans crainte grâce au GPS de Sylvain. Après avoir empruntés de multiples rues, le GPS nous indique de tourner à droite. La route est mal éclairée et finit par une jolie descente escarpées, pas du tout goudronnées, plus semblable à un chemin qu'à une route. Peu importe Tof, notre chauffeur, s'y engouffre. Après 2 ou 300m, un petite virage et nous tombons nez à nez avec une voiture à l'arrêt.... avec les vitres embuées !!!!! mais c'est quoi cette ville où les hommes se transforment en station de pompage à la moindre occasion !!!! :-). Deux fois dans la même journée, ça commence à faire sourire. Bref, nous faisons demi-tour et suivons le GPS. Nous tombons cette fois dans une impasse. Une voiture nous suit. Au fond de l'impasse on fait demi tour en profitant de l'espace offert devant le portail d'une maison. Pas de chance, la voiture située derrière nous, a mis son clignotant pour tourner justement au niveau de ce portail. On se dit donc que , comme par hasard, on se perd et en plus on gêne quelqu'un. Demi-tour, Tof ouvre la vitre, s'adresse à la jeune fille, en lui présentant ses excuses "Désolé on est perdus !!"... Réponse "Moi aussi !!! "... et là, le fou-rire m'a pris à un point !! Même Philippe n'en revenait pas. Bilan : 50minutes perdus pour éviter un bouchon de 300m et tout ça avec un GPS, faut le faire !!

On croise ensuite un riverain qui nous guide vers la bonne voie. ça y est on est sur la route.. ouf !!

22h45, arrivée chez nous... Fin du séjour avec des souvenirs pleins la tête.


5 EME RECIT DE SEBASTIEN VUILLET

 

Une sortie avec Jean Claude Tanzilli de sebastien vuillet

 
Pour mon premier billet sur ce blog, je vais vous parler d'une journée de pêche que je trouve exceptionnelle.
Je qualifie cette journée de pêche d'exceptionnelle, car j'ai eu la chance de la partager avec Jean Claude Tanzilli qui est devenu une légende vivante, notamment par rapport à sa connaissance du Silure,mais pas seulement.

Donc ce 14 mai 2011, je retrouve Jean Claude Tanzilli au bord du Rhône en compagnie de trois autres pêcheurs sur le coup des 6h30 du matin.
Nous embarquons donc se le bateau de Jean Claude et après une première explication sur les techniques et sur le matériel que nous allons employer, nous prenons le large direction les fosses à Silures.
Très rapidement, nous essuyons les premiers départs et peu de temps après les premières prises (1m05, 90cm, 1m00). La journée s'annonce bien et déjà l’adrénaline est là.

Nous poursuivons donc notre prospection avec notre guide hors paire. Il est déjà 10h et c'est là que l'on prend deux autres silures plus gros (1m10 et 1m50). Malgré le niveau de l'eau bas, nous arrivons à sortir notre épingle du jeu :-)
Malheureusement le temps est très instable et à 11h15 nous sommes contraint de nous mettre à l'abris car la pluie est trop forte. Nous en profitons pour déjeuner tranquillement sous un pont, tout en discutant de nos différentes expériences.

Vers 12h30 nous reprenons notre partie de pêche et explorons des fosses encore plus profondes (19 mètres pour la plus profonde). De très gros échos font leur apparition sur l'echo sondeur.
Jean Claude ferre un beau Silure de 1m55 (environ 25kg), c'est le plus gros Silure que j'ai eu l'occasion de porter et croyez moi ce n'est pas si simple qu'il n'y parait.
Un peu après c'est un joli Silure de 1m20 que nous sortons avant que le ciel devienne menaçant. De gros echos font de nouveau leur apparition, tout l'équipage est sous tension, mais rien n'y fait, le 2 métre ne sera pas pour aujourd'hui...
Nous sortons encore deux silures (1m07 et 82cm) avant de rentrer sous une très grosse averse.

Nous sommes trempés jusqu'aux os, mais vraiment heureux. Voila ce que j'appelle un pure moment de bonheur : un guide exceptionnel, de la pêche, des belles prises (9 au total).
Merci encore Jean Claude pour cette journée.


 
 
 



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